NOTES

1. Essai d'une description géologique et minéralogique du département d'Ille-et-Vilaine, Paris, Carilian-Goeury, 1835 - Mémoire sur l'emploi du chlore dans la bronchite aigüe et chronique, F. Malteste, 1838 - Mémoire sur l'action du tanin, Paris, F. Malteste, 1838 - Maladies des articulations, 1845 - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes, Rennes, Impr. Jausions, 1846 - Recherches sur l'hygiène et la mortalité de la ville de Rennes, Paris, Baillière, 1849

2. On trouvera en p.116 l'arbre généalogique de la famille Toulmouche

3. L'acte de mariage indique que la célébration a eu lieu le 27 thermidor an II (14 août 1794). Les témoins étaient composés d'un négociant, d'un chirugien-officier de santé, d'un apothicaire et d'un peintre, Jean-Baptiste Patte. Archives municipales de Rennes, registres d'état civil

4. Bénézit, Dictionnaire des peintres, ... , tome 8, p.356.

5. Kerviler (R.), Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Rennes, 1886, Réédition Floch, Mayenne, 1978, tome XI, p.645

6. Acte de naissance d'Auguste Toulmouche, Archives municipales de Nantes (Voir catalogue des œuvres, Documents d'archives, p.162)

7. Guépin (A.) et Bonamy (E.), "Modes d'existence des diverses classes de la société nantaise" in Nantes au XIXe siècle ; statistiques, industrielle et morale, P. Sébire, 1835 : "On conçoit la possibilité d'établir des séries, des catégories composées d'individus qui jouissent à peu près du même degrè d'aisance. C'est d'après ce principe que nous diviserons la population de Nantes en huit classes avec les titres suivants : richesse, haute bourgeoisie, bourgreois aisés, bougeois gênés, bourgeois pauvres, ouvriers aisés, ouvriers pauvres, ouvriers misérables."

8. Emile Toulmouche est né à Nantes le 3 juillet 1825. Archives municipales de Nantes

9. Recensement général de 1834, 5ème canton - Archives municipales de Nantes, F1, Registres, n°56

10. Les Archives municipales de Nantes (série O1 101 n°230) possèdent les lettres d'Emile Toulmouche adressées au maire de la ville "pour connaître l'alignement de la rue de la Bastille et obtenir l'autorisation de faire construire une maison sur ladite rue". Dans cette correspondance, il se plaint de la lenteur de la réponse car l'entrepreneur, qui a mobilisé une cinquantaine d'ouvriers, attend pour commencer les travaux. (lettre du 6 décembre 1837)

11. - Ange Guépin en dénombre 14 en 1835, Nantes au XIXe siècle ; statistiques, industrielle et morale, 1835

12. - Biron (?-?), ancien élève de Paul Delaroche, il est décrit comme "intelligent et instruit, et doué comme artiste, d'une valeur au moins ordinaire" par Emile Maillard, L'art à Nantes au XIXe siècle, 1888, p.47

13. - Etrennes nantaises de 1844, Edition Mme veuve C. Mellinet, décembre 1843

14. Wismes (Baron O. de), Rapport sur l'exposition de 1848 précédé de quelques considérations sur l'influence de la politique sur les beaux-arts, Nantes, imprimerie Camille Mellinet, 1849, p.39

15. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, Nantes a organisé moins de dix expositions de peintures.

16. A Rennes et à Saint-Brieuc, par exemple, il n'y a pas d'expositions artistiques à proprement parler. Il s'agit le plus souvent de manifestations régionales archéologiques où la peinture, d'un faible niveau artistique, est peu représentée.

17. Voir sur tous ces sujets la thèse de Delouche (D.), Les peintres de la Bretagne avant Gauguin, Lille, Atelier de reproduction des thèses, 1978 et du même auteur, "L'animation artistique 1825-1900", in La peinture à Nantes 1800-1950, Arts de l'Ouest, n°4, février 1978, pp.17-38

18. Gleyre (1808-1874), peintre suisse. Dès 1825, il est à Paris. Il y reste pendant toute sa carrière mais exécute aussi de grandes commandes pour son pays natale. D'un tempérament réservé et mélancolique, il mena une vie retirée et après 1848, cessa de montrer ses œuvres.

19. Jules Breton (1827-1906). Arrivé à Paris en 1847, il se consacra à peindre des sujets de la vie paysanne.

20. Breton (J.), Nos peintres du siècle, Paris, 1899

21. Boime (A.), "Delaroche's atelier", in The Academy of French Painting in the Nineteenth Century, Phaidon, p.56-58

22. Drolling (1786-1851), élève de son père et de David. En 1833, il devint membre de l'Académie des Beaux-Arts et membre de l'Institut.

23. Picot (1786-1868). Il obtint un très vif succès avec un tableau néo-classique, L'Amour et Psyché exposé au Salon de 1819. Entre 1820 et 1864, il a tenu un atelier très fréquenté.

24. Connue aussi sous le titre Le soir, elle est conservée aujourd'hui au Musée du Louvre.

25. Thuillier (J.), "L'artiste et l'institution : l'Ecole des beaux-arts et le prix de Rome", in Grundec (Ph.), Le Grand Prix de Peinture, les Concours du prix de Rome de 1797 à 1863, Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts, 1983, pp. 55-85

26. Article nécrologique du Progrès de Nantes et de la Loire-Inférieure, Lundi 20 octobre 1890

27. Reyer (E.), Préface au catalogue de vente après décès d'Auguste Toulmouche. Voir catalogue des œuvres, p.108

28. Tableau de recensement du 5ème canton, 1849 - Archives municipales de Nantes, H1 98, 5ème canton, n° d'ordre : 84

29. Jean-Louis Hamon (1821-1874), né à Plouha (Côtes-du-Nord). Il entre à l'Ecole des Beaux-Arts en 1842.

30. Henri-Pierre Picou (1824-1895), peintre nantais, élève de son père avant sa venue à Paris. Il fit d'abord de la peinture d'histoire et du portrait.

31. Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Passionné par l'Antiquité, il réinventa les grands faits historiques puis reconstitua l'atmosphère de la vie orientale.

32. D'après les livrets des Salons de peinture de 1848 et 1849.

33. "Il [Hamon] se lia d'amitié avec lui [Toulmouche] et en 1848, il lui fit même son portrait. Ce portrait, religieusement conservé par la veuve du peintre, Madame veuve Toulmouche, a été exposé en 1890 à l'exposition bretonne-angevine chez G. Petit." Hoffman (E.), Jean-Louis Hamon, peintre, Paris, 1903, p.88. Le portrait dont il est question, aujourd'hui au musée Magnin de Dijon, est reproduit en p.16.

34. L'un d'eux, Portrait de M. E.T. est certainement le portrait de son père, Emile Toulmouche.

35. Livre de la Genèse, 39, 7-20.

36. Thévoz (M.), L'académisme et ses fantasmes, Les éditions de Minuit, Paris, 1980 (Coll. Critique)

37. Ibid., p.113

38. Les chiffres en caractère gras renvoient le lecteur au catalogues des œuvres. Ils mentionnent le numéro de l'œuvre et la page du catalogue où se trouve une reproduction.

39. Voir Reyer (E.), op.cit., (cf.note 27) et Kerjean (L. de), "Chronique", in La Revue de Bretagne et de Vendée, juillet 1870, pp.85-86

40. Tabarant nous indique l'emplacement de ce tableau à l'exposition de 1853 : "Là sont aussi [...] une jolie Ronde d'enfants de M. Antigna, contre laquelle on a suspendu les Premiers pas de l'enfance, de M. Toulmouche, et les Deux mères d'un inconnu, M. Gustave Doré.", Tabarant (A.), La vie artistique au temps de Baudelaire, Mercure de France, 1963, p.200

41. 1853 est aussi l'année durant laquelle l'Impératrice, face à une des Baigneuses de Courbet, aurait déclaré en riant : "C'est une Percheronne".

42. Voir le Catalogue des tableaux anciens, tableaux modernes, objets d'art et d'ameublement de la collection de S.A.I. Madame la Princesse Mathilde, Vente du 17-21 mai, Galerie Georges Petit, Paris

43. Gautier (Th.), Les Beaux-Arts en Europe, Paris, 1855, tome II, p.41

44. Timbal (Ch.), "Les artistes contemporains : Gérome", in Gazette des Beaux-Arts, 1876, tome XIV, pp.218-219

45. Kerjean (L. de), op.cit. (cf. note 39). (On peut supposer que ce sont les relations de son père dans le milieu des affaires qui ont permis à son fils de réaliser des décorations d'hôtels particuliers. Dans une lettre adressée en 1871 à Elie Delaunay et à Puvis de Chavannes (catalogue des œuvres, pp.146-147), Auguste Toulmouche écrit qu'il espère trouver "dans les sucres" des commandes de tableaux pour son ami Delaunay.)

46. Wildenstein (D.), Claude Monet, Biographie et catalogue raisonné, 5 tomes, Bibliothèque des arts, Paris-Lausanne, 1974-1991, tome 1, p.22

47. Breton (J.), La vie d'un artiste - Art et nature, Paris, 1890, p.256

48. Véron (P.), Les coulisses artistiques, Paris, Ed. Dentu, 1876, p.198

49. Breton (J.), op.cit. p.256

50. Selon Tabarant, Got est peint dans le tableau de Gustave Boulanger représentant la maison romaine du prince Napoléon (1861). Cf. La vie artistique au temps de Baudelaire, Mercure de France, 1942, p.279

51. Ernest Reyer (1823-1905), compositeur de musique. Il vient à Paris en 1848 et se lie avec Théophile Gautier dont les textes lui fournissent le sujet d'un poème symphonique, le Sélam (1850), d'un opéra Maitre Wolfram (1854) et d'un ballet, Sacountalâ (livret de Gautier d'après un sujet hindou, 1858).

52. Chennevières écrit à propos de L'Exposition de 1867 : "[...] Ayant appris ma démission et ma sortie immédiate de l'administration du Salon, un groupe d'entre eux, dont la plupart m'étaient inconnus, et qui de ce jour furent mes amis, Lajolais, Toulmouche, E. Lambert, etc..., députés par leurs camarades, s'en allèrent trouver le surintendant, et arrêtèrent les premières suites de cette malheureuse affaire" Chennevières (Ph. de), Souvenirs d'un directeur des beaux-arts, Arthéna, Paris, 1979, chapître II, p.58

53. Auguste Toulmouche et George Sand se sont rencontrés grâce un ami commun, Eugène Lambert, ce peintre spécialisé dans la représentation des chats et qui décore, à Nohant, le fameux théâtre des marionnettes. Toulmouche a sans doute connu Lambert pour la première fois en 1855 lorsque celui-ci s'installe à Paris, dans l'un des ateliers de la rue Notre-Dame-des-Champs. Mais, c'est seulement en 1864 que l'agenda de George Sand fait mention du nom de Toulmouche. Sand est alors âgé de soixante ans et Toulmouche est de quinze ans son cadet mais entre les deux s'est créée une relation d'amitiés qui durera jusqu'à la fin de la vie de l'écrivain. ("Si l'édition complète avait vu le jour, George Sand, comptait dédier à Toulmouche La confession d'une jeune fille." note de G. Lubin, Correspondance de G. Sand, Edition de Georges Lubin, 24 vol., 1964-1990, (Classiques Garnier), tome XXIII, p.740)

54. Excepté pour Théophile Gautier, les liens d'amitiés de Toulmouche envers tous ces artistes sont attestés par sa correspondance.

55. Gautier (Th.), Le Moniteur Universel, 20 juillet 1859

56. Voir sur ce sujet, Daumard (A.), "Affaire, amour, affection : le mariage dans la société bourgeoise au XIXe siècle", in Romantisme, n°68, 1990, pp.33-47

57. C'était une famille de marins et de négociants. En 1792, au mariage de l'arrière-grand-père de Marie Lecadre, négociant et officier municipal de la ville de Nantes, sont présents deux autres négociants, son fils, et le beau-frère de l'épouse.

58. Gernoux (A.), "Autour de Toulmouche, Heredia, Elie Delaunay. Le foyer culturel de Blanche-Couronne", in Pop Eclair, 18 août 1956. En outre, "Elle avait été élevée à la Martinique, car les Lecadre était gens des Isles comme les Delfaut." cité dans Les annales de Nantes et du pays nantais, Canton de Savenay, Automne 1865, p.39

59. Il est retranscrit dans son intégralité dans le catalogue des œuvres, pages 164 à 167.

60. René Waldeck-Rousseau (1809-1882), avocat. Il a été maire de Nantes pendant quelques mois en 1871 et en 1873.

61. Philibert Doré-Graslin (1810-?). Après avoir étudié dans l'atelier de Paul Delaroche jusqu'en 1842, il revient à Nantes. Mais "en 1872, déçu dans ses aspirations artistiques, il déposa définitivement le pinceau."(Maillard (E.), op.cit., pp.72-73). Il fut membre de la Société des Amis des arts et de la commission du Musée des Beaux-Arts de Nantes.

62. On trouvera en annexe, p.117 un tableau mettant en évidence leurs liens de parenté.

63. Selon R. Régamey, Monet aurait déjà rencontré Toulmouche en 1859, ce qui paraît peu probable : "La famille était loin de contrarier la vocation d'Oscar-Claude. Elle lui paya même, en mai 1859, un séjour à Paris, l'adressant à Toulmouche, qui était un cousin, et, sur la recommandation de Troyon, elle l'autorisa à prolonger ce séjour." Régamey (R.), "La formation de Claude Monet", in Gazette des Beaux-Arts, février 1927, p.66

64. Peu de variantes dans les réactions prêtées à Toulmouche, qu'elles soient présentées en style direct - "C'est bien, mais c'est du chic!" - "Vous avez de l'avenir, mais il faut canaliser votre élan" - "Jeune homme, vous avez de bonnes dispositions. Entrez à l'atelier..." - ou rapportées indirectement : "J'étais très doué mais il me fallait de l'atelier". Il faut attendre 1926 pour trouver une note discordante sous la plume de Thiébault-Sisson : "Introduit dans l'atelier de l'artiste, Claude Monet, dès le premier moment avait pris en horreur, sur la vue de ses peintures, l'homme qui devait le diriger et au besoin le censurer. Outré à la pensée de prendre Toulmouche pour guide, il n'aurait plus remis "les pieds dans son antre". Invention pure et simple. Monet a toutes les raisons de jouer le jeu. Il accepte les compliments de Toulmouche, mais aussi ses conseils : il faut aller chez Gleyre, "notre maître à tous". Wildenstein (D.), Claude Monet, Biographie ..., op. cit., tome 1, p.21

65. Selon l'hypothèse avancée par Daniel Wildenstein. Voir ses explications dans Wildenstein (D.), Claude Monet, Biographie ..., op.cit., tome 1, p.22 et note 105

66. Voir contrat de mariage, p.165. Les parents d'Auguste Toulmouche "s'obligent à fournir à Monsieur leur fils un appartement et un atelier dans la maison qu'ils possèdent à Paris, le tout estimé être d'un loyer de dix huit cent francs par an."

67. Cette série a été publiée vers 1865-1866. La page de couverture reproduit le portrait d'Auguste Toulmouche. Il porte le numéro 31 d'une série qui en comportait cinquante.

68. Le portraitiste cherchait à donner une image physique du modèle propre à dévoiler son "image moral" conformément aux principes de la physiognomonie très prisée à l'époque.

69. D'après l'agenda de George Sand, on peut considérer que ce voyage a eu lieu entre mars et mai 1866. "Lambert vient me chercher, je dîne chez eux le soir, aucune femme. Les Borie font leur Pâques, les Toulmouche sont partis pour l'Italie. Il ne vient que des peintres que je connais peu." Jeudi 29 mars. "[...] De là chez Lambert où je trouve Mme Borie, les Toulmouche, ..." Jeudi 31 mai.

70. Propos rapportés par Toulmouche dans une lettre du 10 juin 1867 adressée à Philippe de Chennevières. Voir catalogue des œuvres, Correspondance, p.144

71.. Ibid.

72. Nous ne savons pas à qui cette liste était destinée mais elle fut très influente car toutes les propositions d'Eugène Fromentin furent acceptées.

73. Il s'agit de Philippe Rousseau, peintre de natures mortes et non du paysagiste Théodore Rousseau.

74. Narcisse Berchère (1819-1891) était un peintre orientaliste.

75. Fromentin (E.), Œuvres complètes, Notes sur des nominations dans l'ordre de la Légion d'honneur, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, 1984, p.1118

76. Voir catalogue des œuvres, Correspondance, p.145

77. Kerjean (L.), "Chronique", in La Revue de Bretagne et de Vendée, juillet 1870, pp.85-86

78. Emile Mellinet (1798-1894), Général de brigade en 1850, Emile Mellinet est un des plus fervents amis de la Cour.

79. Les réponses des deux correspondants sont dans le catalogue des œuvres, Correspondance, pp.151-152. La lettre d'Emile Toulmouche nous prouve, ici, qu'il était, très tôt, en relation avec les plus hautes personnalités de la société nantaise.

80. Toulmouche possédait un plâtre du sculpteur daté de 1870 et représentant un Amour. (Inventaire après décès de Mme Toulmouche)

81. Darcel (A.), "Les musées, les arts et les artistes pendant le siège de Paris", in Gazette des Beaux-Arts, 1870, tome IV, pp.414-429

82. Bastard (G.), "Paul Baudry intime", in La Revue Illustrée de Bretagne et d'Anjou, 1er mai 1886, p.164 L'un des premiers, il [P.Baudry] part de Paris après l'armistice et se réfugie en province. Le compartiment qu'il occupe est au complet. Outre Paul Baudry et son frère Ambroise, il y a le peintre et Mme Toulmouche, il y a Edmond About et sa femme, le sculpteur Jacquemart et Victor Borie.

83. Le père de Marie Toulmouche l'avait achetée le 5 avril 1841.

84. Voir lettre à E. Delaunay et à P. de Chavannes, catalogue des œuvres, Correspondance, p.146

85. Eugène Félix Lecadre (1842-1875), également artiste peintre a fréquenté l'atelier de Gleyre sur les conseils d'Auguste Toulmouche. Le Musée des Beaux-Arts de Nantes conserve de lui Le sommeil, une œuvre "d'un coloriste, d'un peintre" écrit Lucien Dubois après le Salon de 1872 (Revue de Bretagne et de Vendée, juillet 1872, p.59)

86. Pour avoir un aperçu de la construction, se reporter aux annexes, p.118

87. José Maria de Heredia (1842-1905), était par alliance, cousin des Toulmouche et des Lecadre.

88. Cité par Gernoux (A.) dans "Autour de Toulmouche, Heredia, Elie Delaunay...", (note 58)

89. Bourget (P.), Duvernois (H.), Benoit (P.), Gérard d'Houville, Le Roman des Quatre, Paris, Plon

90. Toulmouche a fait détruire un pan entier du mur pour laisser place à une large baie vitrée.

91. Voir le catalogue des œuvres, page 85 et comparer avec la carte postale reproduite ici en page 118.

92. On touvera en annexe, p.119, le portrait de la jeune femme que l'on peut comparer avec les portraits des tableaux Consolation et L'avenir exécutés en 1890 (cat. n°148-149, pp.99-100)

93. Dans sa biographie, la jeune femme explique les circonstances de sa rencontre avec le peintre dans les magasins du Printemps alors qu'il cherchait désespérement un modèle. Elle reconnaît qu'elle fut décisive pour son avenir car dit-elle, "C'est chez Toulmouche que, la première fois, j'entendais parler de théâtre" Mégard-Gémier (A.), Et l'on revient toujours... Souvenirs d'une comédienne, Société Française d'Editions Litteraires et Techniques, 1932, p.33. Voir aussi les lettres de Toulmouche adressées à Alexandre Dumas fils (catalogue des œuvres, Correspondance, pp.148-149) afin que son modèle soit acceptée au Conservatoire.

94. Ignacy Paderewsky (1860-1941), pianiste et compositeur polonais. A partir de 1887, il fut considéré comme le plus grand pianiste de son temps.

95. Mégard-Gémier (A.), Et l'on revient toujours..., op.cit., pp.34-35

96. Paul Baudry était rarement disponible pour répondre favorablement aux incessantes demandes d'Auguste Toulmouche et de sa femme (Voir catalogue des œuvres, Correspondance, pp.124-140)

97. "Une exposition de portraits de femmes à Bagatelle", in L'Illustration, n°3353, 1er juin 1907, p.368.. On se reportera à la page 120 pour voir une reproduction de ce beau portrait.

98. Pour le détail de sa collection, voir le Catalogue d'une collection de statuettes antiques provenant des fouilles de Tanagra en Béotie, Antiquités grecques, etc..., Collection de M. Toulmouche, artiste peintre et de M. R***, Paris, 5 juin 1877

99. Catalogue des œuvres, Correspondance, p.134

100. Mégard-Gémier (A.), Et l'on revient toujours..., op.cit., p.30

101. Maillard (E.), L'art à Nantes au XIXe siècle,1888, p.139

102. Bigot (Ch.), "Exposition universelle : la peinture", in La Revue politique et littéraire, 1878, p.1131

103. Bigot (Ch.), "Le Salon de 1883", in Gazette des Beaux-Arts, juin 1883, p.476

104. Thémines (M. de), La Patrie, 25 juin 1888

105. Reyer (E.), Préface au catalogue de vente de l'atelier d'Auguste Toulmouche après son décès, mars 1891. (Voir catalogue des œuvres, pp.108-109)

106.. "C'était là une mesure de représailles contre une réglementation française de 1881 interdisant l'importation de viande de porc en provenance d'Amérique. Le nouveau tarif douanier américain était ouvertement dirigé contre le succès commercial rencontré en Amérique par des artistes français comme Jean-Léon Gérôme, Benjamin Constant, Carolus Duran, Ernest Meissonier et Alexandre Cabanel". Grant (S.), "Les achats de tableaux américains pour les collections publiques françaises", in Le commerce de l'art de la Renaissance à nos jours, Ouvrage collectif sous la direction de L.B. Dorléac, Editions de la Manufacture,1992, p.185

107. Reyer (E.), op. cit. (cf. note 105)

108. Huysmans (J.K.), "L'exposition des indépendants en 1880", in L'Art moderne, Paris, Charpentier, 1883, pp.83-123 cité dans Les écrivains devant l'impressionnisme, Textes réunis et présentés par Denys Riout, Macula, 1989, p.275

109. Ibid

110. Dans le cercle privilégié de l'Opéra, Toulmouche a les mêmes fréquentations que Degas, très ami de Ludovic Halévy, (auteur de livrets d'opérette et du roman L'abbé Constantin, déjà cité p.33). Il est aussi un habitué de ce que Jacques-Emile Blanche appelle le cénacle de la rue Rochefoucauld, à l'atelier de Gustave Moreau, où viennent Degas, Halévy mais aussi Puvis de Chavannes, Delaunay et Reyer.

111. Voir dans le catalogue des œuvres le n°132, ill.p.93 et le n°133, ill. p.94

112. On peut comparer le n°38, ill. p.63 au n°122, p.89 et le n°89, ill.p.77 au n°128, ill.p.91

113. Lafolye (R.), "Nécrologie", in Revue des Provinces de l'Ouest, 1890, tome II, p.254

114. On comprend mal, du reste ce que veut dire Ernest Reyer au sujet des dernières œuvres de Toulmouche : "Elles disent aussi l'effort du peintre, que ses préférences et ses succès passés semblaient confiner dans un genre spécial, pour en sortir et s'élever à des hauteurs de style que ses premières études lui avaient fait entrevoir". Reyer (E.), Préface au catalogue ..., op.cit. (note 105)

115. Rouxière (J. de la), "La Bretagne au Salon", in Revue des Provinces de l'Ouest, 1890, tome I, p.110

116. Bigot (Ch.), "La peinture en 1890", in Revue politique et littéraire, 24 mai p.663 et 14 juin 1890, p.754

117. Toutefois, le Salon n'est plus indispensable pour assurer des débouchés aux artistes puisque le marché de l'art a profondément évolué depuis le Second Empire. Voir sur ce sujet Bouillon (J.-P.), "Sociétés d'artistes et institutions officielles dans la seconde moitié du XIXe siècle", in Romantisme, n°54, 1986, pp.88-113 et White (H. et C.), La carrière des peintres au XIXe siècle - Du système académique au marché des impressionnistes, Flammarion, Paris, 1991

118. Léon Séché (1848-1914), écrivain et fondateur de la Revue de Bretagne et de Vendée, devenu Revue des Provinces de l'Ouest. Après la mort de Toulmouche, Léon Séché profita du milieu culturel de Blanche-Couronne, pour sa Revue de Bretagne et d'Anjou et ses réunions plénières.

119. La grande préoccupation de Léon Séché est aussi d'honorer les gloires de Bretagne et d'Anjou en érigeant des statues aux grands hommes ou en apposant des plaques sur leurs maisons natales. En 1894, Il décide de faire construire un hémicycle de soixante mètres de développement où "Cinq statues équestres, vingt statues en pieds, soixantes bustes et médaillons, sans parler des bas-reliefs et des plaques commémoratives" y prendraient place. Vingt-septs personnes devaient représenter la Loire-Inférieure et parmi la reine Anne, Abélard et Jules Verne, on comptait pour les peintres Jules Dupré, Elie Delaunay et... Auguste Toulmouche.

120. Séché (L.), "Association Bretonne-angevine - banquet de fondation", in Revue illustrée de Bretagne et d'Anjou, 15 décembre 1886, pp.17-23

121. Merson (O.), in Le Monde illustré, 24 juin 1888

122. En 1877, le père d'Auguste Toulmouche a fait une chute qui lui a causé 6 fractures. Lettre à Paul Baudry, 1877. Voir catalogue des œuvres, Correspondance, p. 135

123. Rappelons qu'il a construit les ateliers du 70 bis rue Notre-Dame-des-Champs mais il a aussi aidé certains artistes par des prêts d'argent, à Schutzenberger par exemple.

124. Revue Illustrée de Bretagne et d'Anjou, 1er octobre 1888, p.360

125. "Ceux qui ont vu l'Exposition bretonne-angevine se souviennent du beau portrait de M. Elie Delaunay, représentant un beau vieillard à l'œil bleu, à moustaches blanches, ayant la tournure militaire. Ce portrait n'était autre que celui de M. Emile Toulmouche". Ibid.

126. Beaufils (E.), "Nos morts", in L'Hermine, Revue littéraire et artistique de Bretagne, nov. 1890, p.314

127. Lafolye (R.), Nécrologie", in Revue des Provinces de l'Ouest, 1890, tome II, p.254

128. Moreau-Vauthier (Ch.), Gérôme, peintre et sculpteur, 1906

129. Reyer (E.), op. cit., (cf. note 27)

130. Sa correspondance montre que Toulmouche aimait négocier avec les marchands. Par ailleurs, les prix des tableaux et les bénéfices énormes dont on pouvait en tirer semblaient le "fasciner" : "Le succès que tu cueilles en ce moment devrait te rapporter 300 000 francs par an pendant deux ans" écrit-il à Paul Baudry en 1881, "Tu serais fou de ne pas t'y laisser aller en battant monnaie". Autre exemple parmi d'autres, le peintre Baudouin rapporte cette réflexion : "Il me souvient aussi d'un dîner d'atelier offert à nos deux maîtres : Elie Delaunay et Puvis de Chavannes, (il y avait comme invités Gustave Moreau et Toulmouche, ami de Delaunay). Au dessert, Toulmouche s'adressant à Chavannes : "Dis donc, Pierre, fit-il, tu sais que Bouguereau en est à son troisième million !" "Ah!" répondit Chavannes, et, un moment après, un peu mélancolique : "Eh bien, moi, j'en suis à mon premier, mais c'est à le dépenser". Baudouin (P.), "Souvenirs sur Puvis de Chavannes", in Gazette des Beaux-Arts, mai 1935, p.306