NOTES

1. Cependant, il faudrait pouvoir définir quel est la part des peintures antiques dans l'inspiration des peintres néo-grecs. Dans les comptes-rendus de Salons, les critiques donnent parfois explicitement la référence antique, comme Du Camp par exemple au sujet de la Marchande d'Amours d'Isambert qui, dit-il, "copie, en l'abîmant, un sujet parfaitement traité par les anciens, retrouvé, je crois, dans la maison de Diomède et gardé actuellement au musée Bourbon de Naples." Du Camp (M.), Les Beaux-Arts à l'exposition universelle de 1855, Paris, 1855.

2. et notamment de la récente publication de Raoul de Rochette intitulé Choix de peinture de Pompéi (1844), un très grand volume accompagné d'illustrations en couleur.

3. Baudelaire (Ch.), "Salon de 1859", in Curiosité esthétiques - L'Art romantique et autres Œuvres critiques, Bordas, Paris, 1990, Classique Garnier, p.343

4. Nadar (F.) cité dans Nadar - Les années créatrices : 1854 -1860, cat. d'exposition, 7 juin-11 septembre 1994, Musée d'Orsay, R.M.N., Paris, 1994, p.109

5. Champfleury, Le Pamphlet, 6 août 1848, cité dans Champfleury, son regard et celui de Baudelaire, textes choisis et présentés par Geneviève et Jean Lacambre, Hermann, Paris, 1990, pp.130-131

6. Anacréon, poète grec du VIe- Ve av. J.-C.

7. Ackerman (G.M.), La vie et l'œuvre de Jean-Léon Gérôme, Paris, 1986, pp.34-35

8. W. Fol, "Jean-Louis Hamon", Gazette des Beaux-Arts, 1875, tome I, p.127

9. Tanouarn (A.), "Les néo-grecs - Hamon", in L'Artiste, tome IX, 1860, p.9

10. Epigraphe du livre de ses Mémoires selon Jules Clarétie, L'art et les artistes, sept.1906, n°18, p.252, citée en première page de Hoffmann (E.), Jean-Louis Hamon, peintre, Paris, 1903.

11. Baudelaire (Ch.), "Salon de 1859", in Curiosité esthétiques - L'Art romantique et autres Œuvres critiques, Bordas, Paris, 1990, Classique Garnier, p.343

12. Lagrange (L.), "Salon de 1861", in Gazette des Beaux-Arts, juin 1861, p.338

13. Merson (O.), Les peintres en France, Paris, 1861, pp.196-200

14. Cette toile exposée au Salon de 1852, représentant autour d'un théâtre de Guignol différents personnages de l'histoire fut la première toile philosophique du peintre. Très proche dans l'esprit de l'Escamoteur, elle avait déconcerté un bon nombre de critiques mais obtint un grand succès auprès du public. Elle fut exposée au musée du Luxembourg puis au Louvre.

15. cité par Hoffmann (E.), Jean-Louis Hamon, peintre, Paris, 1903, p.76

16. Ibid.

17. Le nombre de peintres d'origine bretonne avec Toulmouche, Picou et surtout Hamon amène les critiques ou les biographes à parler des affinités entre la culture grecque et bretonne. Après avoir raconter l'histoire légendaire de Celto et de Héraclès, Le Goffic écrit : "Je conçois ce qu'il y aurait d'excessif à prétendre que quelques globules d'hellénisme, miraculeusement conservés, parlaient plus haut en lui que tout le sang de sa parentèle immédiate. Il n'en est pas moins vrai qu'en notant comme un des traits les plus originaux d'une certaine classe de Bretons "leurs propres familiarités avec la Grèce", Sainte Beuve a peut-être dégagé le sens exact du vieux mythe et révélé du même coup le secret de la vocation d'un Jean-Louis". Le Goffic (Ch.), "Le peintre de la Renaissance néo-grecque : J.-L. Hamon", in L'âme bretonne, 1902, pp.179-195

18. Tanouarn (A.), "Les néo-grecs - Hamon", op.cit., p.9

19. About (E.), Nos artistes au Salon de 1857, Paris, 1858

20. Ibid.

21. Merson (O.), Les peintres en France... , op.cit., pp.196-200

22. Du Camp (M.), Les Beaux-Arts à l'exposition universelle de 1855, Paris, 1855

23. Boime (A.), "Le réalisme officiel du Second Empire", in Exigences du réalisme, catalogue d'exposition, Chartres, p.100

24. Ibid., p.110

25. Chennevières (Ph. de), Souvenirs d'un directeur des Beaux-Arts, Arthéna, 1979, chapitre I : L'Empereur et l'Impératrice, pp.3-4

26. Cela est confirmé par Pierre Angrand, "L'État mécène, période autoritaire du Second Empire", in Gazette des Beaux-Arts, mai-juin 1968, p.329 : "Sur les quelques quatre-vingts tableaux de genre et scènes d'intérieur achetés par l'État au cours de la décennie, 40% le furent entre 1851 et 1852 ; puis on ne s'en occupa guère (entre 1854 et 1860, quatre ou cinq exemplaires annuellement devinrent propriété de l'État)."

27. Chennevières nous le rappelle dans ses souvenirs : "Je lui parlai de l'intérêt qu'il y aurait pour elle, qui semblait faire un cas particulier du talent d'Hamon, puisqu'elle avait acquis successivement ses deux meilleurs ouvrages, à confier à cet artiste d'une imagination charmante, la décoration d'un petit salon sur les panneaux duquel il multiplierait ses figures d'une ingéniosité si finement capricieuse." Chennevières (Ph. de), Souvenirs d'un directeur..., op.cit., p.17

28. "While Toulmouche is generally overlooked in the general histories of nineteenth-century art, except for this tenuous links to the impressionnist circle, his role was more formidable than generally ascribed. Little is known of his apprenticeship with Gleyre or his early artistic efforts." Hauptman (W.), "Delaroche's and Gleyre's Teaching Ateliers and Their Group Portraits", in Studies in the History of Art, National Gallery of Art, Washington D.C., vol.18, 1985, p.93

29. La Leçon (1854) est conservée au musée des Beaux-Arts de Nantes, Un baiser ! (1856) et Femmes et enfant à la fontaine, au musée Thomas Dobrée.

30. Kerjean (L. de), "Chronique", Revue de Bretagne et de Vendée, juillet 1870, pp.85-86

31. Gautier (Th.), Les Beaux-Arts en Europe, Paris, 1855, tome II, p.41.

32. C'est une hypothèse raisonnable dans la mesure où Louis de Kerjean affirme qu'"En 1856, [Toulmouche] peignait à Nantes, pour Mme Say aînée, quatre panneaux décoratifs dans le même style." Kerjean (L. de) "Chronique", in Revue de Bretagne et de Vendée, juillet 1870, pp.85-86. Maillard confirme cette activité dans la ville : "C'est dans ce style qu'il a fait à Nantes, dans divers hôtels des décorations fort grâcieuses". Maillard (E.), L'art à Nantes au XIXe siècle, 1888

33. En 1857, Edmond About constate que le public a jugé sévèrement Hamon

34. Reyer (E.), Préface au Catalogue de vente après décès de l'atelier de Toulmouche, 2 mars 1891

35. Delécluze (J.), Les Beaux-Arts dans les Deux-Mondes en 1855, Paris, 1856, pp.251-253

36. Du Camp (M.), Les Beaux-Arts à l'exposition universelle de 1855, Peinture-sculpture, Paris, 1855

37. Ibid.

38. Arnauldet (Th.) , "Les artistes bretons, angevins et poitevins au salon de 1857",in Revue des Provinces de l'Ouest, tome V, pp.218-219

39. Gautier (Th.), Moniteur Universel, 20 juillet 1859

40. About (E.), Nos artistes au Salon de 1857, Paris, 1858, p.348

41. Merson (O.), Exposition de 1861 - La Peinture en France, 1861