NOTES
1. Du Camp (M.), Les Beaux-Arts à l'exposition universelle de 1855, Paris, 1855
2. Delécluze (M.J.), Les Beaux-Arts dans les Deux-Mondes en 1855, Paris, 1856
4. Jean-Louis-Ernest Meissonier (1815-1891), peintre français. Artiste admiré dans toute l'Europe pour sa capacité à reproduire les plus petits détails, Meissonier a produit des scènes de genre historique et plusieurs tableaux inspirés de l'épopée napoléonienne.
5. Arnauldet (Th.), "Les artistes bretons, angevins et poitevins au salon de 1857", in La Revue des Provinces de l'Ouest, tome V, pp.44-45
6. Du Camp (M.), "Préface" aux Chants modernes cité par Herbert (R.L.), Impressionism : Art, Leisure and Parisian Society, New-York et Londres, 1988, p.3
7. Gavarni (1804-1866), dessinateur et graveur français. Son talent d'illustrateur de la vie quotidienne s'exerça dans plusieurs journaux comme La Mode, Journal des gens du monde et surtout le Charivari dans lequel ont paru des séries comme Astuces des femmes en matière de sentiments (1837).
8. Gautier (Th.), "L'art moderne - Gavarni", in L'Artiste, 11 janvier 1857 cité dans La promenade du critique influent - Anthologie de la critique d'art 1850-1900, Paris, Hazan, 1990, p.58
9. Baudelaire (Ch.), "Le peintre de la vie moderne" in Curiosités esthétiques - L'Art romantique et autres Œuvres critiques, Bordas, Paris, 1990, Classique Garnier, p.466
11. Gautier (Th.), De la mode, 1858, Actes Sud, 1993, (Les Belles Oubliées)
12. En 1886, Alfred Stevens, qui a peint la femme élégante pendant toute sa carrière écrivait encore dans ses Impressions sur la peinture : "Si le costume des hommes de notre temps n'est pas beau, ce n'est pas la faute des peintres."
13. Gautier (Th.), De la mode, op.cit.
14. Gautier (Th.), "L'art moderne - Gavarni", op. cit., (voir note 8)
16. Gautier (Th.), De la mode, op.cit.
17. Sans vouloir me livrer à des conjectures, je signale que l'inventaire après décès de Mme Toulmouche (5 et 6 juillet 1917) mentionne la présence d'un lot de livres consacrés aux illustrations de Gavarni.
18. Alfred Stevens présente quatre tableaux : La petite industrie, Consolation, Chez soi et l'Été.
19. Du Camp (M.), Le Salon de 1857, Paris, 1857, p.93
20. Arnauldet (Th.), "Les artistes bretons, angevins et poitevins au salon de 1857", in La Revue des Provinces de l'Ouest, tome V, 1857, pp.44-45
21. Une critique beaucoup plus tardive (de 1867), exprime bien cette façon de pensée : "Lorsqu'on peint avec cette largeur, cette aisance et cette sûreté de main, on peut, on doit viser plus haut. M. Alfred Stevens a assez joué à la poupée. Je l'attends à des œuvres plus viriles." De la Madelène (H.), "Les Beaux-Arts à l'exposition universelle - La Belgique", in Paris Guide par les principaux écrivains et artistes de la France, IIème partie, La Vie, Paris, 1867, p.2044
22. Du Camp (M.), op. cit., p.93
23. Camille Lemonnier, le premier biographe d'Alfred Stevens, écrit dans la Gazette des Beaux-Arts que "c'est de la douleur sans phrases". Lemonnier (C.), "Les artistes contemporains - Alfred Stevens", in Gazette des Beaux-Arts, tome XVII, février 1878, p.163
24. Proudhon pensait que le véritable titre de cette peinture devrait être Deux jeunes personnes à la mode sous le Second Empire. C'est une des premières œuvres décrivant des moments de détente au contact de la nature et il faudra attendre l'arrivée des impressionnistes pour que les sujets de la vie en plein air soient couramment pratiqués.
25. Camille Lemonnier rapporte cette information : "Stevens en était content : il s'était tiré de l'accord des blancs et des noirs avec une incomparable adresse. Mais les amateurs le trouvait trop triste : les femmes surtout lui préféraient le genre aimable où il triomphait." Lemonnier (C.), A. Stevens, Bruxelles, 1906
26. Par exemple, en 1867, Mme Emeline Raymond écrit que "La Mode exerce à Paris, depuis plusieurs siècles, un pouvoir absolu qui rayonne sur le monde entier" et explique qu'"elle est française parce qu'elle ne saurait se passer du concours de la Parisienne". Raymond (E.), "La Mode et la Parisienne", in Paris Guide par les principaux écrivains et artistes de la France, IIème partie, La Vie, p.923 et p.925
27. En 1862, on pense lui décerner une 1ère médaille. En 1863, A. Stevens est Chevalier de la Légion d'honneur. Ses tableaux entrent dans toutes les collections des gens du monde.
28. Cette année-là, il reçoit une médaille de 1ère classe et est fait Officier de la Légion d'honneur.
29. Lagrange (L.), "Salon de 1861", in Gazette des Beaux-Arts, tome XI, 1861, p.53
30. Chaumelin (M.), "Salon de 1862", in La tribune artistique et literraire du Midi, 1862
31. Gautier (Th.), Abécédaire du salon de 1861, Paris, 1861
32. Constantin Guys (1805-1892), dessinateur français. Après avoir travaillé pour le périodique anglais Illustrated London News, il s'installe à Paris en 1860 et se rend célèbre par ses illustrations de livres et une série de dessins et d'aquarelles. L'intérêt de Baudelaire pour Constantin Guys est indissociable de ses idées sur la manière de traiter les sujets modernes : "Pour le croquis de mœurs, la représentation de la vie bourgeoise et les spectacles de la mode, le moyen le plus expéditif et le moins coûteux est évidemment le meilleur." Baudelaire (Ch.), "Le peintre de la vie moderne" in Curiosités esthétiques - L'Art romantique et autres Œuvres critiques, Bordas, Paris, 1990, Classique Garnier, p.457
33. Ce sont des peintres, écrit Baudelaire "de la circonstance et de tout ce qu'elle suggère d'éternel". En d'autres termes, ils accomplissent, le projet de la modernité formulée succintement par cette célèbre phrase de l'écrivain : "pour que toute modernité soit digne de devenir antiquité, il faut que la beauté mystérieuse que la vie humaine y met involontairement en ait été extraite."Baudelaire (Ch.), op.cit., pp.467-468
34. Achille Devéria (1800-1857), peintre, dessinateur et lithographe français. Il est connu pour ses nombreuses lithographies de mœurs. Avec son frère Eugène (1805-1865), il tint un atelier parisien qui fut le lieu de rencontre des artistes romantiques.
35. Pelletan (E.) "La femme au XIXe siècle", in La Revue des cours littéraires de la France et de l'étranger, 13 mars 1869, pp.235-240
36. Pelletan (E.), "La femme au XIXe siècle", op. cit., pp.235-240
37. Legouvé (E.), "La présence de la jeune fille à la maison", in La Revue des cours littéraires de la France et de l'étranger, 1868-1869, p.231
38. Merson (O.), Exposition de 1861 - La peinture en France, 1861
39. "Une femme brune, aux cheveux abondants, vêtue d'un corsage de mousseline décolleté et d'un mantelet noir qui découvre les épaules pour glisser sur sa jupe, furète de ses doigts effilés dans un bouquet qu'elle tient à la main, pour y trouver le billet qu'elle semble attendre." Gautier (Th.), Abécédaire du Salon de 1861, Paris, 1861
40. De nouveau, on peut mentionner à juste titre combien les préjugés des hommes sur la femme imprègnent tous ces tableaux même si le peintre cherche avant tout à surprendre le public.
41. La tournée des visites que se rendent les femmes pendant la journée étaient une pratique courante de la vie mondaine du XIXe siècle.
42. A ma connaissance, il est représenté seulement dans les tableaux suivants : La première visite (n°61, ill. p.67), Flirtation (n°111, ill. p.84), Le départ (n°128, ill. p.91) et Le retour (n°129, ill. p.92)
43. Le sujet de la serre, à mi-chemin entre l'intérieur et l'extérieur, fut un thème traité à plusieurs reprises par les peintres à partir de 1875 environ. C'est un signe extérieur de richesse comme on peut le lire dans L'Artiste : "En outre, la serre, cette maison de verre, est devenu le coin favori de l'appartement, la prolongation, obligée du salon, dans toute installation luxueuse ". Ponsonailhe (Ch.), "Salon de 1886 : La Peinture", in L'Artiste, juin 1886, p. 401. A ce titre, cette mode peut expliquer la présence des fleurs de plus en plus importante dans les compositions de Toulmouche.
44. Nadar, Félix Tournachon dit (1820-1910). Photographe et caricaturiste, il photographia les célébrités de son époque. Il fut également le premier à réaliser des photographies aériennes en ballon et a utilisé la lumière artificielle. Il est moins connu pour ses innombrables photographies de mode.
45. Il s'agit probablement du n°109 du catalogue de vente de la collection de Toulmouche du 5 juin 1877.
46. Dans Le retour (n°129, ill. p.92), les portes s'ouvrent mais la jeune femme reste à l'intérieur de la maison pour accueillir le chef de famille qui en contrôle l'accès.
47. Tanouarn (A. de), "Salon de 1860", in L'Artiste, 1860, tome IX, p.10
48. Mégard-Gémier (A.), Et l'on revient toujours..., op.cit., p.32
49. Reyer (E.), Préface au catalogue de vente..., op. cit.
50. Mantz (P.), "Salon de 1865", in Gazette des Beaux-Arts, tome XIX, 1865, p.11
51. Gueulette (Ch.), Les Peintres de genre au Salon de 1863, Paris, 1863, p.55
52. "Si le livre est aussi décolleté de la dame, elle doit lire du propre"
53. "The keen sensuousness and delicately discriminating powers of French painters have often (vide certain productions by M. Toulmouche, the artists of Nos. 2757, L'Heure du Rendez-vous, wich we noticed recently, and 2758, La Liseuse) produced pictures of this order wich are the reverse of frgid, and sometimes attain to an erotic suggestiveness that is evil and worthy of Belial's service." The Athenaeum, n°2224, 11 June 1870. (Nota : Belial est un terme biblique qui ici fait référence à Satan.)
54. Kerjean (L. de), "Exposition nantaise de 1872 - Les tableaux", in Revue de Bretagne et de Vendée, déc. 1872, pp.484-490
55. Dubois (L.), "Les artistes bretons et vendéens au Salon de 1873", in Revue de Bretagne et de Vendée, 1873, tome XXXIV, pp.52-65
56. Dubois (L.), "A travers le salon", in Revue de Bretagne et de Vendée, juillet 1870, pp.5-23
57. Kerjean (L. de), "Exposition nantaise de 1872 - Les tableaux", in Revue de Bretagne et de Vendée, décembre 1872, pp.484-490
58. Dubois (L.), "Les artistes bretons et vendéens au Salon de 1863", in Revue de Bretagne et de Vendée, 1863, 2ème semestre, pp.88-89
59. Bigot (Ch.), "Salon de 1880", in La Revue politique et littéraire, juin 1880, p.1154
60. Legouvé (E.), "La présence de la jeune fille à la maison", in La Revue des cours littéraires de la France et de l'étranger, 1868-1869, p.232
61. Rivière (G.), "Aux femmes", in Impressionniste, 21 avril 1877 cité par Genet-Delacroix (M.-C.), "Vies d'artistes : Art académique, art officiel, art libre, fin XIXe siècle", in Revue d'histoire moderne et contemporaine, tome XXXIII, 1986, p.61, note 36
62. Lagrange (L.), "Le Salon de 1861", in Gazette des Beaux-Arts, 1861, tome XI, pp.53-54
63. Dubois (L.), "Les artistes bretons et vendéens au Salon de 1863", in Revue de Bretagne et de Vendée, 1863, 2ème semestre, pp.88-89
64. Mantz (P.), "Salon de 1865", in Gazette des Beaux-Arts, 1865, tome XI, p.11
65. Kerjean (L. de), "Exposition nantaise de 1872 - Les tableaux", in Revue de Bretagne et de Vendée, décembre 1872, pp.484-490
66. L'attention de Toulmouche se porte également sur la coiffure et dans ce tableau, la chevelure du modèle est massé sur le dessus de la tête tandis que l'autre tombe derrière en de longues anglaises comme c'était l'usage à cette époque
67. Zola (E.), "Les actualistes", in L'Evénement illustré, dimanche 24 mai 1868, pp.2-3 cité dans Les écrivains devant l'impressionnisme, Paris, Macula, 1989, p.161
68. Félix Nadar, Quand j'étais photographe, Paris, Flammarion, 1900